J’ai acheté un petit cahier bleu
Pour dérouler dedans
Des serpentins de solitudes
De cent ans de bleu
Dans les rues à colorer
Ma pensée
De jeune fille
Qui danse et danse
Dans le salon
À pleurer et à tourner
Des heures infinies à dérouler
Des serpentins
Beaucoup entre eux
Se perdent
Dans les années éternelles
D’une solitude qui
Ne finit pas
Mon âme !
Et l’on se retrouve seulement
au point d’un crayon bleu
Bleu comme la mère de la ville de Barcelone
Que je regarde avec mes yeux
Pleins de larmes blanches
Et mon cœur qui ressent toujours
L’absence de ton corps
Nenhum comentário:
Postar um comentário